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Vous allez comprendre mon étonnement en lisant cette oracle des Mésopotamiens :
Si l'épouse de l'intéressé, enceinte des oeuvres d'un tiers, ne cessera d'implorer la déesse Ištar et de lui dire, en pensant à son époux : "Pourvu que je fasse mon enfant à la ressemblance de mon mari !"(Assyriologie et notre histoire, Jean Bottéro, dans "Mésopotamie : l'écriture, la raison et les dieux", p. 54)
Cela m'a rappelé de ce qu'une africaine m'a dit, juste après une étreinte :
Si je me marie un jour, en faisant l'amour avec mon mari, je penserai très fort à toi, parce que je veux que mon futur enfant te ressemble.Presque la même chose, avec 4000 ans (et kilomètres !) de distance. Sa réflexion a été gravée dans ma mémoire à cause de sa beauté, mais aussi parce que cela m'a rendu quelques peu triste. Il est vrai qu'il n'y avait pas d'ombre du moindre doute sur l'aspect passager de cette aventure entre nous.
Je ne suis resté en Afrique que 20 jours, quelques jours plus tard j'ai rencontré une autre africaine, plus vivante et alléchante (en prenant ses seins et ses fesses fermes dans mes mains, je ne cessas de dire "c'est du béton !", et elle m'appelait "son étalon" !). Je ne savais pas où la première fille habitait, ainsi je n'ai pas pu annuler notre rendez-vous matinal. Mais je venais de passer une nuit chaude avec la deuxième. Et je venais à peine de la quitter que la première, comme prévu, a frappé à ma porte. Je ne me souviens pas comment je lui ai annoncé la fin de notre courte idylle pas très chaste. Mais en s'asseyant sur mon lit, elle a voulu regarder mon livre de chevet, et voilà qu'elle tombe sur les photos de la « nouvelle ». Elle me les avait emmené la veille et puisque je ne vivais pas dans cette chambre, je les avais "caché" à la hâte sous mon livre. Je vous raconte tout ceci surtout pour la réflexion de cette fille, dès qu'elle a jeté un coup d'œil sur les photos de sa « rivale », et après avoir vu mon état, voilà ce qu'elle m'a dit :
"Cette fille m'a beaucoup eu !"Mot à mot !
Concernant la croyance, savez-vous que les plus fortes croyances ont des manifestations corporelles ? Bourdieu me l'a appris il n'y a pas longtemps (Méditations pascaliennes). En lisant ceci chez Bourdieu j'ai encore pensé à cette première fille (dont j'ai oublié le nom, ce n'est pas le cas pour la deuxième !). Parce que après nos ébats, je lui ai demandé son "gris-gris" (une ceinture qu'elle portait sur le corps). J'ai vu tout son corps refuser ! Il m'est difficile d'expliquer, c'est peut-être indescriptible, mais j'ai bien vu que ce refus était beaucoup bien plus fort qu'elle. Bien évidemment la valeur de ce talisman était incommensurable pour elle. Je voulais juste voir sa réaction. Je n'ai donc pas insisté.
Étrange ! Ainsi cette fille que je n'ai vu que 2 ou 3 fois, a marqué mon imagination bien plus que certaines, que j'ai fréquentées pour des mois en France.
Ainsi va la vie.
13/7/02
talisman : saviez-vous qu'il y a de l'arabe, grec et du turco-persan dans ce mot !!, ma parole ce salaud (je parle de Littré, il paraît qu'il était positiviste) connaissait combien de langues ? :
Littré : de l'arabe tilasm, du grec de basse époque telesma «rite religieux»; le sens de «iman» (XVIe) vient du turco-persan dânichmand «savant».